Le nom de Richard Estes et intimement lié aux paysages de New York. Né en 1936, l’artiste a en effet adopté dans les années 1960 la manière hyperréaliste pour peindre les perspectives, vitrines, habitants et voitures de la ville.
À l’inverse de nombre d’artistes du mouvement, Estes a opéré ce choix dans une continuité. Il n’est pas passé par l’abstraction mais a repris le flambeau d’Edward Hopper pour peindre l’« American way of life ». Ses œuvres récentes, regroupées à la galerie Patrice Trigano, prouvent que la virtuosité, véritable mode de vision de l’artiste, n’a rien perdu de sa splendeur. Qu’on ne s’y trompe pas : ses toiles ressemblent à de la photographie, mais ses déformations trop parfaites sur carrosseries trop cirées, ses profondeurs de champ inaccessibles et autres trahisons exactes sentent la peinture.
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Des chromes qui brillent
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°184 du 9 janvier 2004, avec le titre suivant : Des chromes qui brillent