Constituée entre 1860 et 1880 et conservée depuis lors par ses descendants, la collection de l’architecte ChamÂbert, ami de Viollet-le-Duc, comprend une trentaine d’objets méÂdiévaux et RenaisÂsance d’une grande diversité, qui témoignent de la passion pour ce que l’on appelait à l’époque \"des antiquités nationales.\"
PARIS. Dispersée par Me François de Ricqlès le 5 juin, dans une vente d’objets de curiosité et haute époque (dont certains provenaient des collections Castille et Bournazel), la collection Chambert a suscité l’intérêt de nombreux marchands et amateurs. Il y eut, par conséquent, quelques très bons prix, mais également des déceptions de taille. 107 lots, sur les 287 proposés, sont finalement restés invendus, dont un pokal suisse – une coupe en argent doré – fin XVIe-début XVIIe siècle, estimé entre 120 000 et 150 000 francs, tout comme une belle Vierge à l’Enfant sculptée en buis, de la seconde moitié du XIVe siècle, qui avait sensiblement la même estimation. Un reliquaire de l’Épine du Christ, de la première moitié du XVIIe siècle, estimé entre 50 000 et 60 000 francs, s’est envolé à 130 000 francs. Une réplique d’une bague en or commémorant le mariage de Martin Luther a doublé son estimation basse pour atteindre 60 000 francs.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Des "antiquités nationales" à l’encan
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°27 du 1 juillet 1996, avec le titre suivant : Des "antiquités nationales" à l’encan