PARIS
Année après année, DDessin, la manifestation de dessins contemporains créée en 2013 par Ève de Medeiros, consolide son positionnement de salon de découverte.
Organisé en même temps que Drawing Now, dans le cadre de la semaine du dessin, il accueille pour cette nouvelle édition 14 galeries dans un hôtel particulier situé près des Invalides, le Domus Maubourg (Paris-7e).
Des galeries émergentes côtoient des adresses plus établies à l’instar d’Olivier Waltman (Paris, Miami) qui présente des fusains sur papier de la jeune (31 ans) artiste Anaïs Prouzet. Celle-ci délaisse progressivement la représentation de son propre visage au profit de celui de ses proches dans des cadrages hardis. La galerie expose également des crayons graphites dans une veine hyperréaliste signés Manon Pellan (35 ans).
Retour au figuratif plus narratif et en tout cas coloré avec Lucile Piketty (34 ans), représentée par la H Gallery (Paris). La Galerie Frédéric Moisan (Paris) fait elle aussi le pari du figuratif, versant onirique, avec les feutres à encre et aquarelle sur papier de Sandra Martagex (53 ans).
À l’instar de nombreuses manifestations, DDessin remet chaque année son prix, pour sa part en collaboration avec l’Institut français de Saint-Louis au Sénégal. En 2023, le jury est présidé par Thomas Schlesser. L’an dernier le prix avait été remis à Emma Picard. L’artiste se fait traduire la version en braille du magazine érotique Playboy (il existe donc une version en braille !) et redessine au graphite la playmate. Tout un programme.
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DDESSIN défriche la jeune création
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°607 du 17 mars 2023, avec le titre suivant : DDESSIN défriche la jeune création