Le fonds familial des Lavieille, une dynastie de peintres ayant exercé de 1820 à 1960, sera mis à l’encan le 14 janvier 2007 à Vendôme (Loir-et-Cher). Soit 200 tableaux, aquarelles et dessins. Eugène Lavieille, meilleur élève de Corot à l’école des Beaux-Arts de Paris, était peintre de paysage et membre de l’école de Barbizon. Son fils, Adrien Lavieille, aimait peindre la campagne et les environs de Paris, sans chercher à innover. Marie, femme d’Adrien, aussi issue d’un milieu artistique, s’adonnait à l’art du portrait avec un certain talent.
Mais c’est Andrée Lavieille, fille d’Adrien et de Marie, qui est la plus douée. Elle développe un certain classicisme s’inspirant des natures mortes de Chardin à la musicalité tranquille.
Parallèlement, Andrée Lavieille se montre plus audacieuse quand, en Bretagne notamment, après Paul Gauguin, elle est attirée par les paysages du Pouldu. Elle devient alors l’héritière de l’école de Pont-Aven et magnifie, par des coloris tranchés et un sens de la lumière, cette côte rocheuse du Finistère Sud.
Si Andrée a exposé au Salon des artistes français, elle n’a jamais fait d’expositions personnelles. Si bien que son œuvre n’est pas connu. En l’absence de cote, ses tableaux et dessins seront mis à prix à 100 euros pièce.
Les Lavieille, quatre ateliers d’artistes, le 14 janvier, hôtel des ventes de Vendôme, route de Blois, Vendôme (41), Maison de ventes aux enchères Rouillac, tél. 02 54 80 24 24, www.rouillac.com
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Dans la famille Lavieille
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°587 du 1 janvier 2007, avec le titre suivant : Dans la famille Lavieille