Cultura envahit la ville de Bâle

On se souvient l’an dernier de l’apparition d’une toute nouvelle foire organisée dans l’urgence après la défection de l’European Fine Art Fair (Tefaf). En un an Cultura a réussi à s’imposer comme l’une des plus importantes foires d’antiquités. Les marchands qui avaient apprécié la richesse et la qualité de ce rassemblement reviennent donc massivement cette année puisque plus de 70 galeries sont présentes cette année à la foire de Bâle. Elles sont réparties en neuf sections spécialisées : antiquités classiques et égyptiennes, art pré-colombien et ethnographie, objets d’art orientaux et islamiques, manuscrits enluminés et livres rares, antiquités et objets d’art, arts décoratifs du XXe siècle et design, mobilier français et européen, bijoux et haute joaillerie et enfin photographie. L’archéologie reste l’un des points forts de Cultura avec notamment la présence des galeries Jean-David Cahn (Bâle), Samarcande (Paris) et Royal Athena (New York). Chaque spécialité est de fait illustrée par de grands marchands internationaux. Six galeries françaises sont présentes à Bâle dans différentes sections, la galerie Mermoz par exemple pour l’art précolombien et la galerie Pilzer pour les arts décoratifs du XXe siècle. Outre la présence des marchands, les organisateurs de Cultura s’attachent à faire de la foire l’occasion d’une grande manifestation artistique dans Bâle. Des expositions spécifiques permettent la découverte d’objets d’art exceptionnels. Cette année, c’est l’art tibétain qui est mis à l’honneur avec les œuvres de la collection Essen récemment prêtées au Musée de la Culture de Bâle. D’autre part, le ticket d’entrée de la foire permet l’accès à sept musées de la ville. Le but est en quelque sorte de transformer Bâle, le temps d’une semaine, en un immense musée, afin qu’un large public puisse admirer le maximum d’œuvres d’art de toutes catégories.