Avec une nouvelle direction, la foire de Cologne mise sur son mélange d’art moderne et de contemporain. Située dans la région européenne la plus riche en collectionneurs, le salon reste l’un des plus grands par sa taille.
COLOGNE - Dernière étape, après la FIAC et Frieze, du triathlon d’octobre des foires européennes, Art Cologne est peut-être l’épreuve d’endurance. La foire réunit pendant six jours 250 galeries, dont près de 60 % sont allemandes. Le marché local est-il fort au point de justifier une si faible participation étrangère ? En partie oui. À sa 37e édition, la foire continue de s’imposer comme la manifestation de référence en Allemagne. Reste que cette année elle s’ouvre dans un contexte de récession économique. Quoi qu’il en soit, Art Cologne a opté pour une opération de renouveau avec la nomination en juillet de Gérard Goodrow à sa direction. Universitaire et ancien directeur du département d’Art d’après guerre et contemporain de Christie’s Londres, ce dernier entend renforcer l’identité de la foire dans ce qu’elle a de plus significatif, à savoir “son mélange d’art moderne, d’art d’après guerre et de contemporain”, tout en multipliant les services à l’usage des professionnels. Au rendez-vous donc, un panorama éclectique des trois époques et, côté étranger, quelques participations américaines (13), beaucoup de hollandaises mais aussi 12 galeries suisses et 10 italiennes. Notons enfin la présence des galeries parisiennes Polaris, Lelong, Michel Rein, Hervé Loevenbruck, Anne Lahumière et de la Strasbourgeoise Ritsch-Fisch.
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Cologne en grand
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°179 du 24 octobre 2003, avec le titre suivant : Cologne en grand