Il y a trois ans, Sotheby’s souhaitait procéder, pour célébrer l’ouverture de son antenne parisienne, à une première vente de la collection de photographies de Marie-Thérèse et André Jammes. Celle-ci eut finalement lieu à Londres. Pour différentes raisons, c’est seulement cette année que l’on va pouvoir assister à une vente de ce type, marquant l’entrée de Sotheby’s sur le marché de la photo de collection en France. Elle ne pouvait être que prestigieuse, et sera donc, elle aussi, consacrée à l’immense collection Jammes. On peut d’ailleurs s’attendre à des offres rarement atteintes dans une salle parisienne, d’autant que les collectionneurs étrangers, américains notamment, seront à l’affût. L’ensemble proposé témoigne de l’intérêt des Jammes pour l’histoire du médium et son évolution technique. N’y trouve-t-on pas la première image réalisée en 1825 par Nicéphore Niépce selon un procédé photographique (estimation : entre 500 000 et 750 000 euros) ? Le premier jour verra aussi la mise en vente d’une belle série d’œuvres de pionniers, Le Gray, Marville, Nadar, Regnault, tandis que le second devrait permettre d’adjuger un remarquable fonds provenant de l’atelier de Charles Nègre. Fait assez rare, les images seront pour certaines vendues avec leur négatif (autour de 200 000 euros).
- PARIS, Sotheby’s, galerie Charpentier, 21-22 mars.
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Collection Jammes : des clichés d’exception
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°534 du 1 mars 2002, avec le titre suivant : Collection Jammes : des clichés d’exception