La première vente organisée par Christie’s à Tel Aviv, le 25 septembre, a connu un succès retentissant.
TEL AVIV - C’était la première année que Christie’s organisait une telle vente aux enchères, suivant enfin l’exemple de Sotheby’s, actif à Tel Aviv depuis dix ans (art moderne et Judaïca). 73 % des cent-dix-huit lots offerts – toiles contemporaines, modernes et du XIXe siècle – ont été dispersés, pour un total de 3 286 980 dollars ( 17,8 millions de francs environ) représentant 82 % en valeur.
Selon Matthijs Erdman, l’expert de Christie’s, les enchères ont attiré beaucoup de clients privés auparavant inconnus, aussi bien que des acheteurs des précédentes ventes de Sotheby’s. Il faut également remarquer que des amateurs étaient venus de toute l’Europe et des États-Unis, mais le Paysage bleu de Chagall, clou de la vente, a été adjugé à un acheteur privé israélien pour 260 000 dollars (1,4 million de francs) contre une estimation de 300 000 à 400 000 dollars (1,62 à 2,16 millions de francs).
Les œuvres contemporaines et du XIXe siècle se sont particulièrement bien vendues. Parmi ces dernières, Un élève de Yeshiva d’Isidore Kaufmann, est parti à 140 000 dollars (742 000 francs) pour une estimation de 40 000 à 60 000 dollars (215 000 à 325 000 francs) ; dans les œuvres contemporaines, Synagogue avec personnages d’Ariel Aroch (1955), a été vendu 40 000 dollars (215 000 francs) pour une estimation initiale de 8 000 à 12 000 dollars (43 200 à 65 000 francs).
L’un des meilleurs lots offerts, Portrait de Myriam par Moïse Kisling, offert entre 300 000 et 500 000 dollars (1,62 à 2,7 millions de francs), n’a pas trouvé preneur. La vente de l’œuvre a été probablement handicapée par un sujet plutôt triste (une jeune réfugiée de guerre) et par une estimation trop forte.
La vente de Sotheby’s a également connu un très grand succès, avec un total de 5 038 015 dollars (27,2 millions de francs) pour 82 % de la valeur escomptée des cent quarante-neuf lots offerts.
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Christie’s se rattrape
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°8 du 1 novembre 1994, avec le titre suivant : Christie’s se rattrape