Malgré un calendrier artistique chargé, Art Chicago 2000, qui s’est tenue du 12 au 15 mai, ne dément pas son succès, atteignant un niveau de ventes record de 65 millions de dollars.
CHICAGO (de notre correspondant) - Art Chicago, la plus importante foire d’art contemporain des États-Unis (lire le JdA n° 105, 12 mai), a rencontré dès son ouverture des problèmes structurels. L’organisateur Tom Blackman a dû gérer un départ massif de ses troupes, ralliées à la concurrence, et s’occuper tout particulièrement du lancement de sa nouvelle foire à San Francisco. De plus, la fréquentation a souffert d’un calendrier artistique international dense, avec l’ouverture de la Tate Modern à Londres et les grandes ventes de printemps à New York. Néanmoins, la foire se félicite d’un record de ventes atteignant les 65 millions de dollars (467 millions de francs) et de la venue de 37 000 visiteurs. 221 galeries représentant 23 pays ont exposé les œuvres de plus de 2 000 artistes. La présence étrangère, en légère baisse, passe de 46 % en 1999 à 41 % pour cette édition. Pour Donald Young, habitué de Bâle et revenu à Chicago cette année, la foire vaut bien sa sœur helvétique : “Je montre le travail d’Anne Chu aux deux rendez-vous, les œuvres sur papier à Chicago, les sculptures à Bâle.” Thaddaeus Ropac, qui proposait des créations récentes de David Salle, Alex Katz et Peter Halley, ne partage pourtant pas le même enthousiasme : “Nous avons été très pénalisés par l’ouverture de la Tate Modern. Non seulement les conservateurs et les responsables institutionnels étaient tous là-bas, mais aussi les membres des conseils d’administration et les principaux mécènes.”
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Chicago persiste et signe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°107 du 9 juin 2000, avec le titre suivant : Chicago persiste et signe