Cent regards à Saint-Germain

Pour la première fois, l’édition d’un catalogue marquera l’événement. « Nous avons choisi pour 2012 un thème original, celui du regard, indispensable dans ce métier fait en partie d’observation et d’analyse », indique Jean-Pierre Arnoux, président fondateur d’Art Saint-Germain-des-Prés. La vocation de ce dernier est « de faire découvrir ou redécouvrir les avant-gardes abstraites des années 1950, des œuvres historiques à des conditions financières encore abordables », tel l’œuvre d’Oscar Gauthier, l’exposition du moment.

Franck Prazan (galerie Applicat-Prazan) apprécie de « voir ce que beaucoup ne font que regarder » et de « jouir pendant quelque temps du privilège rare de côtoyer des peintures d’exception… avant de les transmettre à des hommes ou des femmes de qualité qui toujours savent les apprécier ».
À la galerie Berthet-Aittouarès, deux regards se croisent, celui de Michèle et celui de sa fille Odile, sur Antoine Schneck et ses photographies de vendeurs de poules burkinabés, de gisants, scaphandres et autres figures. Pour Georges-Philippe et Nathalie Vallois, la dualité art contemporain/Nouveau Réalisme a toujours constitué une des singularités de la galerie. Tandis qu’Antoine Barrère ouvre une belle fenêtre sur la culture d’Extrême-Orient.