Cabinet de DDessin

Pour l’occasion, le salon confirme son positionnement, avec une vingtaine de galeries proposant un aperçu de la scène émergente. Parmi les nouvelles arrivantes, notons la participation de galeries confirmées comme la Galerie Maria Lund, la Galerie Vallois (qui présente une sélection d’artistes cubains) ou la Galerie Moving Art de Nice, qui expose les dessins résultant de jeux de lumières de Gladys Nistor. La manifestation propose pour la deuxième année une section intitulée « Pépinière », qui se positionne comme une « passerelle de découverte pour les galeristes » avec un panel d’artistes sans galeristes comme Agathe Toman et Amélie Barnathan, déjà dans la pépinière l’an dernier, Clothilde Anty ou Nada Matta.

La foire revendique une fibre dénicheuse, qui se retrouve également dans la présentation « de territoires qui, en France, sont peu représentés ». « Nous avions montré des œuvres d’artistes contemporains africains lorsqu’il y avait peu de visibilité pour le continent. Cette année, nous proposons un aperçu de la scène australienne, qui est encore méconnue en France, au travers d’artistes autochtones ou non », explique ainsi la fondatrice et directrice de DD essin, Ève de Medeiros. Cette scène est à découvrir sur le stand de la galerie de l’université de Sydney, qui présente quatre jeunes artistes, dont Dean Cross et ses dessins minimalistes et Alicia Johnson aux dessins décoratifs. Les prix oscillent entre 300 et 7 000 euros.