Bruneaf

Par Roxana Azimi · L'ŒIL

Le 1 mai 2004 - 233 mots

Le succès d’une manifestation se mesure à ses avatars. Tel est le cas de Bruneaf (Brussels Non European Art Fair) dont l’idée a été reprise voilà deux ans par Rik Gadella avec le très parisien Kaos-Parcours des Mondes. Née en 1983 de la réunion improvisée de cinq marchands sous l’impulsion de Pierre Loos, Bruneaf s’est étoffée, et l’événement s’est progressivement internationalisé. Chaque année, les marchands étrangers sont invités à établir leurs quartiers le temps d’une semaine dans les espaces disponibles autour du Grand Sablon. « Bruneaf est très importante pour le commerce.
En une semaine, cela peut représenter 30 % du chiffre d’affaires d’une galerie », souligne Pierre Loos, son infatigable héraut. La souplesse du parcours en plein air, la diversité des objets de 200 à plusieurs centaines de milliers d’euros, séduisent immanquablement. Bruneaf qui accueille quarante-neuf participants, a dû compter cette année avec la défection d’une petite poignée de professionnels américains, refroidis par le décalage entre l’euro et le dollar. Beaucoup de marchands internationaux devront choisir entre Bruxelles en juin ou Paris en septembre pour Kaos.
Un tiraillement qui, à terme, serait préjudiciable aux deux manifestations faute d’une entente sur un nouveau calendrier. Il serait tout aussi indiqué qu’une foire complémentaire comme BAAF (Brussels Ancient Art Fair), qui regroupe des marchands d’archéologie du 5 au 13 juin, s’associe à l’avenir avec Bruneaf.

Bruneaf, 8-13 juin, tél. 00 32 2 51 40 209 www.bruneaf.com

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°558 du 1 mai 2004, avec le titre suivant : Bruneaf

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