PARIS - Depuis deux ans, le marché de l’art précolombien reprend des couleurs, mais reste sélectif. Le 21 mars à Drouot, la SVV Binoche Giquello organisait une vente de prestige avec des pièces provenant de plusieurs collections des années 1960.
44 % des lots ont trouvé preneurs, au profit des objets phares, à commencer par une statue en terre cuite de culture totonaque (Mexique, 550-900 après J.- C.), présentant un chaman debout masqué d’un bec d’aigle harpie, parti à 287 500 euros. Un acrobate Tlatilco en céramique rouge de Mexico (1 150-550 avant J.- C.) a été adjugé 231 250 euros ; une massue-épieu péruvienne en bois avec des incrustations d’hématite, d’os, de cuivre et de coquillage, ornée de trois têtes de jaguar, de culture Mochica (531-665 après J.-C.) et un pectoral anthropomorphe Olmèque en serpentine vert clair tachetée de noir, de la région de Veracruz (Mexique, 1150-550 avant J.- C.) ont été emportés à 200 000 euros chacun.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Beaux prix pour l’art précolombien
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°366 du 30 mars 2012, avec le titre suivant : Beaux prix pour l’art précolombien