LONDRES / ROYAUME-UNI
L’artiste a publié une vidéo montrant qu’il voulait détruire intégralement son œuvre durant la vente chez Sotheby’s.
« On dirait qu'on vient de se faire "Bankser" », avait déclaré Alex Branczik, un responsable de Sotheby’s, après l’autodestruction partielle de l’œuvre Girl with Ballon - renommée depuis Love is in the bin (L'amour est dans la poubelle). Il semblerait néanmoins que la facétie programmée de l’artiste ait rencontré un accroc, l’artiste a indiqué dans une vidéo postée sur son site internet qu’il voulait détruire son œuvre en intégralité.
Dans cette vidéo d’une durée de deux minutes, intitulée « Shred the love » (Déchiqueté l'amour), l’artiste britannique laisse entendre que la déchiqueteuse installée au verso de son tableau était censée détruire l’œuvre intégralement, comme semble l’indiquer la légende « Durant les répétitions, cela marchait tout le temps », visible en fin de vidéo (voir ci-dessous). On y voit ainsi une copie de l’œuvre être complètement détruite ; laissant penser que le mécanisme se serait enrayé durant la vente.
La vidéo semble toutefois montrer une copie de l’œuvre sur papier, tandis que celle adjugée à Londres, vendredi 5 octobre pour un montant de plus d’un million d’euros, était réalisée sur de la toile, plus épaisse, pouvant ainsi expliquer ce dérèglement, comme l’indique le New York Times. Banksy a par ailleurs indiqué sur Instagram que Sotheby’s n’était pas impliqué ; la maison de ventes avait en effet souhaité, dans un premier temps, que le cadre autour de l’œuvre soit retiré.
Tandis que Sotheby’s avait confirmé la vente, des rumeurs laissaient entendre l’implication du vendeur dans la manœuvre, et la possibilité que ce dernier ne soit autre que Damien Hirst, également originaire de Bristol et proche de Banksy.
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Banksy affirme que l’autodestruction aurait dû être totale
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