Les bons résultats enregistrés par le fonds d’investissement Artemis s’expliquent principalement par une hausse du résultat des ventes d’œuvres d’art, provenant de la progression combinée des prix et du volume des ventes.
LONDRES (de notre correspondante) - Oubliées les pertes de 1,9 million de dollars enregistrées en 1996. Le fonds d’investissement dans l’art Artemis a renoué en 1997 avec la croissance, en enregistrant un bénéfice net de 1,2 million de dollars pour l’exercice clos en septembre. La société, qui soutient plusieurs galeries à Londres et New York, misant sur une continuation de ces résultats positifs, prévoit de verser un dividende de 1 dollar par action.
Ce surprenant retournement de situation s’explique avant tout par une hausse de 190 % du résultat des ventes d’œuvres d’art provenant pour l’essentiel d’une progression des prix du marché et, dans une moindre mesure, de l’augmentation du volume des ventes.
La valeur du stock d’œuvres du groupe après provision, en diminution de 9 %, s’élève aujourd’hui à 32,6 millions de dollars contre 35,8 millions en 1996. Selon les responsables d’Artemis, le niveau des stocks devrait encore diminuer progressivement, permettant d’investir à nouveau dans des œuvres plus faciles à vendre, comme cette scène d’intérieur de Zoffany acquise par le Getty Museum, ce Monet peint à Vétheuil, ce rare dessin de Van Orley, cette vue du pont de Westminster par Canaletto ou L’île de San Michele par Guardi, toutes vendues l’an dernier.
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Artemis optimiste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°57 du 27 mars 1998, avec le titre suivant : Artemis optimiste