Art Élysées, la classique

À nouveau, une soixantaine de galeries, en grande majorité françaises, sont réunies sous des tentes entre la place de la Concorde et le Grand Palais, permettant de bénéficier de la proximité géographique et du flux de visiteurs de la Fiac. Lancée en 2010, la section design bénéficie d’un espace spécifique et permet d’offrir un panorama élargi de l’art du XXe siècle. Si le nombre de galeries évolue peu, le taux de renouvellement est conséquent : près de 40 % pour l’espace design et 20 % pour l’espace généraliste qui s’enrichit notamment de nouveaux venus dans le domaine de l’art contemporain tel LTD Gallery ou Hervé Perdriolle.
L’abstraction géométrique est particulièrement présente cette année : à la galerie RCM avec un focus sur l’art optique d’après-guerre, notamment Victor Vasarely ; chez Olivier Waltman qui présente des artistes sud-américains dont Julio Le Parc, ou chez Lélia Mordoch qui met en lumière Horacio Garcia Rossi, fondateur du Grav (Groupe de recherche d’art visuel). Parmi les stands où s’attarder, Cyrille de Gunzburg présente une série d’huiles de Jean Degottex avec un grand format de Maurice Estève ou des pièces de Geer Van Velde tandis qu’AD Galerie propose des œuvres historiques de la Figuration libre et narrative : Erró, Robert Combas ou Hervé Di Rosa. Côté art contemporain, Shchukin Gallery, récemment implantée à Paris, présente le travail de Zhang Xiaogang, mais aussi d’artistes russes tels que Vladimir Migachev ou Natalya Zaloznaya. Les prix s’échelonnent de 3 000 et 600 000 euros avec une moyenne autour de 50 000 euros. « Des achats plaisir, pour des artistes du XXe que les visiteurs connaissent la plupart du temps », résume le galeriste Cyrille de Gunzburg.