PARIS - A priori, les portraits de Djamel Tatah n’ont rien d’extraordinaire. Un personnage est au premier plan, la peau blême, le regard fuyant, le corps quasi absent.
Ces créatures à l’échelle humaine flottent sur un fond monochrome. Pas de perspective. Juste de grandes surfaces de couleur pour cette peinture lisse volontairement épurée. Ces œuvres de l’artiste sont en fait des antiportraits qui mettent en scène des antihéros. À la Galerie Kamel Mennour, à Paris, ces portraits presque mystiques nous passent l’œil au papier de verre pour mieux nous ramener à l’essentiel.
72, rue Mazarine, 75006 Paris, tél. 01 56 24 03 63. Jusqu’au 30 juin.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Antihéros
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°238 du 26 mai 2006, avec le titre suivant : Antihéros