François Podevin-Bauduin ne se résolvait pas à voir disperser à l’encan, pièce par pièce, sa collection de 700 encriers du XVIIIe au XXe siècle, rassemblés en quarante années de chine.
Il voulait céder le tout, d’un bloc. « Eh bien, soit ! », lui a accordé le commissaire-priseur vendômois Philippe Rouillac. Sur une mise à prix de 100 000 euros, ce dernier tentera de vendre cet ensemble en un seul coup de marteau, dans le cadre choisi du château de Bazoches en Bourgogne, le 23 mars. Les encriers simples ou à système, de voyage ou dits de notaire, à base de minéraux ou encore les encriers publicitaires, seront présentés en situation dans tout le château. Parmi les plus originaux, les écritoires en céramique, provenant de diverses fabriques françaises de faïence, figurent par exemple un lion sur des remparts, aux armes de Nancy. Une pièce étonnante représente le palais du Trocadéro à Paris, soit le pavillon de l’Exposition universelle de 1870. Le décor de cette pièce unique sortie des ateliers de la faïencerie de Saint-Clément en 1896 est complété des bassins, jets d’eau et jardins. Aucun encrier de cette collection n’a appartenu à un écrivain, mais ils sont tous complets et en bon état.
700 encriers de la collection François Podevin-Bauduin, vente le 23 mars au château de Bazoches, Bazoches-du-Morvan (58), maison de ventes Rouillac, tél. 02 54 80 24 24, www.rouillac.com
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700 sinon rien
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°611 du 1 mars 2009, avec le titre suivant : 700 sinon rien