2e édition pour Paris Print Fair

L’an dernier, la Paris Print Fair, émanation de la Chambre syndicale de l’estampe, du dessin et du tableau (CSEDT), s’est lancée sur ce créneau. À la suite d’une première édition encourageante, elle revient au couvent des Cordeliers où elle réunit une vingtaine de marchands et se positionne pendant la semaine du dessin, ce qui est une bonne idée. Le salon se veut européen avec des exposants couvrant tout le spectre de l’estampe : xylographie, lithographie, aquatinte à l’eau-forte, sérigraphie. Sa sélection embrasse également un large spectre historique et « donne accès à des œuvres d’artistes incontournables du XVe au XXe siècle », résume Christian Collin, président de la CSDET. On trouve ainsi des gravures de Dürer et Rembrandt chez C.G. Boerner (Düsseldorf, New York). Des « Paysages urbains » au carborundum et à la pointe sèche de Caroline Bouyer (née en 1972, prix Lacourière), présentée à la galerie Nathalie Béreau (Paris, Chinon), mais aussi des maîtres modernes comme Braque ou Picasso chez Arenthon (Paris), ou encore des sérigraphies de Vasarely sur le stand de la Galerie Grillon (Paris).

Christian Collin (Paris) ainsi que la galerie Bei der Oper (Vienne) exposent des œuvres de différentes écoles japonaises, des gravures et estampes de l’ère Edo ou encore de l’école d’Osaka (Hiroshige). Enfin, il y aura des trouvailles à faire dans le fonds de collection de l’atelier Pasnic, qui œuvra pendant quarante ans (de 1978 à 2019) dans la gravure au carborundum et édita des artistes tels que Miquel Barceló, Roberto Matta, Sandro Chia, Keith Haring, mais aussi Antonio Séguí, Jean-Pierre Pincemin ou Jacques Villeglé.