Maître Dominique Ribeyre, président
de la Chambre nationale
des commissaires-priseurs,
a dévoilé, le 27 février, le bilan des ventes aux enchères publiques 2001, quelques semaines après l’ouverture
du marché français.
PARIS - Le chiffre est plutôt bon. 1 898 947 495 euros, pour être exact. Tel est le produit des ventes nationales en 2001, en augmentation de 4,37 % par rapport à l’année précédente. Il cache néanmoins des disparités suivant les régions, puisque certaines sont en baisse, comme l’Est ou la Normandie, ou en forte hausse, à l’image de la région Lyon Sud-Est. De même, soixante-dix-sept villes totalisent un produit de ventes supérieur à 3 millions d’euros (3 M€), avec, dans le peloton de tête, Paris (701,3 M€), Lyon (107,9 M€), Toulouse (65,1 M€), Deauville (60,6 M€), Lille (53,4 M€), Lorient (53 M€) et Marseille (51,3 M€).
L’année 2001 aura surtout été celle de la réforme et, comme l’a souligné Me Ribeyre, “l’on se prendrait presque à s’en étonner car cette réforme tant attendue et si discutée est finalement entrée dans les mœurs sans anicroche significative”. L’année 2002 s’avance déjà avec d’autres bouleversements. Le 10 juillet marquera la fin du statut d’officier ministériel pour les ventes volontaires, tandis que les huissiers auront la possibilité d’organiser des ventes volontaires... à titre accessoire. Une concurrence que les commissaires-priseurs de province voient arriver d’un mauvais œil.
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2001 positif, malgré tout
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°144 du 8 mars 2002, avec le titre suivant : 2001 positif, malgré tout