ROME / ITALIE
ROME. C’était l’une des mesures phares de Matteo Renzi, président du Conseil des ministres italien : ouvrir la direction des musées italiens à des conservateurs étrangers.
En 2015, plusieurs « internationaux » avaient ainsi été choisis pour occuper l’un des vingt postes ouverts. Mais à la suite d’un recours porté par des candidats italiens non retenus, un tribunal administratif a annulé, pour vice de forme, les procédures de cinq recrutements, où paradoxalement des conservateurs de la Péninsule avaient aussi été sélectionnés. Cette décision relance en Italie le débat sur cette ouverture, et remet aussi en cause les modes de sélection souvent trop rapides. Pour le Français Sylvain Bellenger nommé à Naples mais qui n’est pas concerné : « Il faut rappeler comment étaient choisis les directeurs des musées avant la réforme. Deux ou trois barons de l’administration muséale confisquaient depuis des décennies la culture pour
une petite élite. »
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La justice italienne annule cinq nominations de directeur de musée
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°481 du 9 juin 2017, avec le titre suivant : La justice italienne annule cinq nominations de directeur de musée