Prêts ? Feu, partez ! En 1966, Anatole (ou) Y’a d’la joie est la première œuvre de Gaston Chaissac à entrer dans les collections du Musée de l’abbaye Sainte-Croix (Masc), fondé trois ans auparavant aux Sables-d’Olonne, dans une abbaye du XVIIe siècle.
C’est le début d’une grande aventure. En 1969, le Masc organise la première rétrospective de ce chantre d’un « art rustique moderne », puisé dans son environnement immédiat, qui fut rattaché à l’Art brut par Jean Dubuffet, avant d’intégrer l’histoire de l’art moderne. Aujourd’hui, le Musée de l’abbaye de Sainte-Croix conserve la plus importante collection publique consacrée à cet artiste mort en 1964, à une quarantaine de kilomètres de là. Il constitue en outre un centre de recherche et de documentation dédié à l’étude et à la récolte des documents concernant Gaston Chaissac. En 2017, il a reçu un dépôt de cent trois œuvres jalonnant son parcours (dessins, gouaches, collages, totems), provenant de la famille de l’artiste. Une salle permanente de ce musée d’art moderne et contemporain, qui expose temporairement le travail d’Henri Cueco cet été, est consacrée aux formes arrondies et colorées de Gaston Chaissac, cernées de noir comme les vitraux, qui suscitent l’enthousiasme et l’admiration des enfants aussi bien que des amateurs d’art.
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“Y’a d’la joie”, de Chaissac
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : “Y’a d’la joie”, de Chaissac