MONTPELLIER - « Mon cher Wou-ki, Bienvenue dans cette ville de Montpellier qui me tient tant à cœur. Je suis heureux de voir le vieil ami que tu es, montrer son œuvre ici après les grandes expositions que tu as eues dans le monde. » Ces quelques mots de Pierre Soulages sont cités en préambule de l’exposition que la ville consacre depuis le mois de juillet à l’artiste français d’origine chinoise. Après la Galerie nationale du Jeu de paume à Paris, le Musée des beaux-arts de Dunkerque et le Musée du dessin et de l’Estampe originale à Gravelines, Zao Wou-ki fait escale au Musée des beaux-arts de Montpellier. Les quelque 80 œuvres réunies (peintures, encres, gravures, livres illustrés) sont accompagnées de photographies d’époque, de documents audiovisuels provenant des archives de l’INA – notamment le seul film qui montre Wou-ki dans son atelier en pleine création – et autres témoignages sur l’artiste qui permettent de pénétrer plus facilement dans son univers. Pour la première fois sont exposées les œuvres de ses débuts en Chine, à l’époque où il s’inspire de Picasso ou de Matisse. Les visiteurs retrouvent également les hommages qu’il a pu rendre à ses amis peintres ou poètes, tels En mémoire de May (1972), prêté par le Musée national d’art moderne, à Paris, Stèle pour un ami (1956) de la Galerie der Stadt Stuttgart, ou encore l’inédit Hommage à Françoise, un triptyque réalisé l’an dernier…
« Zao Wou-ki, hommages », Pavillon du Musée Fabre, esplanade Charles-de-Gaulle, 34000 Montpellier, tél. 04 67 66 13 46. Jusqu’au 3 octobre.
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Wou-ki, de Pékin à Montpellier
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°198 du 10 septembre 2004, avec le titre suivant : Wou-ki, de Pékin à Montpellier