Avec des êtres difformes, des cadavres d’animaux, des accessoires, Joel-Peter Witkin crée de toutes pièces ses images, sortes d’allégories et de revisitation des mythes.
Après la prise de vue, il dépasse encore la scène en grattant le négatif, virant le tirage. Le photographe s’est nourri des peintres. Son œuvre se réfère aux Ménines de Vélasquez, à Courbet, Rubens, Arcimboldo, Goya… et aussi à des photographes comme Mayer et Pierson, Fenton, Man Ray… L’Hôtel de Sully (62 rue Saint-Antoine, 75004 Paris, jusqu’au 26 mars) permet d’approfondir ce dialogue. Witkin a mis lui-même en regard vingt-six de ses œuvres avec celles de prédécesseurs. Il a également écrit un texte sur chaque couple d’images. Parallèlement à « Joel-Peter Witkin, disciple & maître », le Patrimoine photographique présente une exposition sur la photographie judiciaire, 150 clichés allant de 1860 à 1930. Enfin, la galerie Baudoin Lebon (38, rue Sainte Croix de la Bretonnerie 75004 Paris) présente jusqu’au 19 février les travaux récents de Witkin, photographies, dessins et encaustiques. Ceux-ci ont été réalisés lors de ses voyages en Europe (Berlin, Paris, Pologne) ainsi que chez lui, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique.
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Witkin, retour aux sources
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°97 du 21 janvier 2000, avec le titre suivant : Witkin, retour aux sources