Art Nouveau - Pour l’Exposition universelle de 1900, Paris doit marquer le coup ! Il lui faut se doter d’un moyen de transport moderne : la première ligne de métro sera inaugurée pour l’évènement.
Après un concours infructueux lancé par la Compagnie générale du métropolitain, Hector Guimard, jeune architecte de 32 ans, est sollicité pour en dessiner les accès, qui doivent s’intégrer dans le paysage urbain historique. Bientôt, ses formes organiques, qui s’inscrivent dans l’esthétique de cet Art nouveau alors en vogue en Europe, marquent le nouveau visage de la capitale. Elles suscitent, aussi, les critiques… Peu à peu, l’architecte glisse dans l’oubli. Au lendemain de la Grande guerre, ce dernier entrepose ses dessins dans un hangar près du parc de Saint-Cloud. En 1938, Guimard s’expatrie à New York, avec son épouse Adeline Oppenheim, peintre américaine, juive. Il y meurt en 1942. Nul ne se soucie plus de ses dessins. Très dégradés, ces derniers ne sont redécouverts qu’à la fin des années 1960, avant d’être attribués au Musée d’Orsay, en 1995. Les voici aujourd’hui, enfin, en pleine lumière ! Quinze croquis du métropolitain, réalisés entre 1899 et 1900, sont exposés pour la première fois, après une importante campagne de restauration. Réalisés sur papier calque, ces dessins qui représentent des entrées du métro ou leurs détails – candélabres ou recherches pour le lettrage des enseignes – dans des formats pouvant atteindre trois mètres de haut, témoignent de la naissance du métropolitain en même temps que du talent artistique de Guimard.
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Volutes du métro parisien
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°773 du 1 mars 2024, avec le titre suivant : Volutes du métro parisien