Le prêt exclusif de La Vision du sermon, (1888) de Paul Gauguin (1848-1903), par la National Gallery of Scotland, à Edimbourg, au Musée des Beaux-Arts de Quimper, est l’occasion pour celui-ci de proposer une histoire du synthétisme et de ses origines bretonnes.
QUIMPER - Riche d’emprunts provenant des musées de Paris, de Bretagne et d’ailleurs, la petite exposition présente, autour de la toile emblématique, des œuvres de Gauguin et des artistes qui l’ont inspiré et accompagné (les frères Van Gogh, Cézanne, le père Tanguy, Sérusier, etc.). Illustrant son évolution, de l’impressionnisme au symbolisme en passant par le primitivisme, le japonisme et le cloisonnisme, ces tableaux attestent de son statut de chef de file. Mais ce sont surtout les liens étroits unissant Gauguin et émile Bernard à Pont-Aven qui sont mis en lumière ici, relançant ainsi le vieux débat sur la paternité du synthétisme.
« Paul Gauguin, La Vision du sermon. L’invention du synthétisme », Musée des Beaux-Arts de Quimper, 40, place Saint-Corentin, 29000 Quimper, tél. 02 98 95 45 20, www.musee-beauxarts.quimper.fr. Jusqu’au 1er juin.
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Vision en Bretagne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°302 du 2 mai 2009, avec le titre suivant : Vision en Bretagne