Connu surtout pour ses portraits noir et blanc hurlant de beauté et d’intensité, Stephan Vanfleteren se voit offrir sa première rétrospective à Anvers.
Un parcours chronologique en cinq sections couvre les trente ans de carrière de ce photographe belge (né en 1969) qui commença comme photoreporter pour De Morgen, envoyé sur les lieux de deux grands drames de l’histoire de la fin du XXe siècle, le Rwanda et le Kosovo. Après une tournée aux États-Unis, il revint s’installer définitivement sur sa terre natale, qu’il photograhie avec tendresse et crudité. S’il ne cesse de voyager pour autant, il développe un regard plus introspectif et s’adonne à une pratique en studio. Le parcours de cette exposition vient d’être enrichi des tirages réalisés par l’artiste durant le confinement.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : Vanfleteren, photographe de l’intense