Pointillisme, divisionnisme, chromo-luminarisme, quelle que soit sa dénomination, le mouvement pictural n’avait jamais été abordé sous l’angle exclusif du portrait.
Un parti original, choisi par l’Espace culturel ING, à Bruxelles, en association avec le Museum of Art d’Indianapolis, qui permet de saisir la quintessence du mouvement néo-impressionniste. Pour réussir ce pari, l’exposition se focalise sur la descendance directe de Seurat, française bien sûr, mais belge surtout, le plat pays voisin ayant joué un rôle pionnier dans l’internationalisation du pointillisme. Point de départ de l’engouement belge pour le divisionnisme, l’exposition de La Grande Jatte de Seurat au Salon des XX de Bruxelles en 1887. Le choc en retour décide de la conservation des peintres de l’avant-garde locale à la technique divisionniste qu’ils appliquent ensuite au portrait. Pour ce faire, ils doivent concilier l’impératif de ressemblance avec le principe de la touche divisée. Si le premier à y parvenir est le Français Albert Dubois-Pillet en 1887, l’exposition révèle que ce sont les Belges tels que William Jelley, George Morren ou Henry Van de Velde qui portent le portrait divisionniste à sa plus haute expression. Le genre culmine avec Théo Van Rysselberghe, qui triomphe en 1904 avec La Lecture, présentée au Salon de libre esthétique. Ce chef-d’œuvre, qui rend hommage au critique Émile Verhaeren dont le rôle de catalyseur est mis en exergue, sonne en même temps le glas du portrait néo-impressionniste.
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Une exposition au point !
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Abonnez-vous dès 1 €Espace culturel ING, place Royale, 6, Bruxelles (Belgique)
www.ing.be/art
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°667 du 1 avril 2014, avec le titre suivant : Une exposition au point !