Tiré à 330 exemplaires, le numéro 4 de small noise présente un ensemble de photocopies de dessins de Stéphane Calais qui sont autant de projets muraux en devenir. Parmi ceux-ci, il en est un en forme de repère orthonormé dans lequel est croquée une figure géométrique faite de segments consécutifs, scandés par des ronds grossièrement tracés. On peut lire en dessous : « Do it yourself (pour l’amour de Jessica). Réduisez ce dessin, par photocopie, au format intérieur d’une diapositive (2,5 x 3 cm). Et cela sur un transparent (thermoformé). Placez votre repro. Dans un cache de diapo. Projetez sur le mur choisi. Avant de reproduire les traits noirs avec application, peindre en fluo-rouge les intérieurs de cercles ». Tout est dit, tant du dessin, l’une des passions de l’artiste, que de l’une de ses techniques privilégiées, le wall drawing. Un autre dessin montre un drôle de personnage aux allures caricaturales de cloche, qui soutient un panneau sur lequel sont inscrits les noms de Benjamin Rabier et de General Ludd, annotés de l’expression « biographies comparées ». Il s’agit là de deux célèbres illustrateurs de presse du XIXe siècle, l’un Français, l’autre Britannique, dont raffole Stéphane Calais. Prétexte de son exposition de Castres, le sujet de Sa Majesté la Reine Victoria lui permet de mettre en valeur, dans une série de dessins faits spécialement pour le lieu, la problématique de l’image et de l’imagerie qui fonde son travail.
CASTRES, Centre d’Art contemporain, 22 février-23 mai et PARIS, galerie Nelson, 3 février-10 mars.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Un programme graphique
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°524 du 1 mars 2001, avec le titre suivant : Un programme graphique