MONACO
Pour la seconde étape de cette exposition, l’incontournable créateur de mode se met plus que jamais en scène.
Comme dans son premier volet au Palais de la Porte dorée de Paris, présenté en 2020, Christian Louboutin met en valeur son attachement personnel à la principauté. Le propos reste donc inchangé : une déambulation dans ses rêveries et ses diverses sources d’inspiration pluridisciplinaires, retraçant près de 30 ans de carrière. Ainsi, on retrouve, non sans plaisir, les sept vitraux cristallisant les symboles constitutifs de son œuvre, le gigantesque théâtre bhoutanais ou encore le corridor rouge, dressant un panorama final de ses interventions dans la culture populaire. Toutefois, il s’agit bien d’une « nouvelle aventure artistique », pour reprendre les mots du commissaire Olivier Gabet, directeur du Musée des arts décoratifs à Paris. Le parcours gagne en liberté et en fluidité en s’adaptant aux espaces plus aériens du Grimaldi Forum Monaco, qui siéent à merveille à la légèreté des souliers exposés. L’artiste réinvente également son célèbre « musée imaginaire » à l’aune des collections des musées du Rocher. D’une créativité exotique et d’un éclectisme rocambolesque, Louboutin fait dialoguer des costumes d’après Léon Bakst avec des céramiques organiques de Mathurin Méheut ou bien avec les créations contemporaines de l’artiste britannique pop Allen Jones, fruits d’une collaboration inédite entre les deux hommes.
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Un nouveau chapitre Louboutin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : Un nouveau chapitre Louboutin