Photo - La 35e édition de L’été photographique de Lectoure place sa programmation sous le titre « Terra Nostra ».
En sept expositions, Lydie Marchi, la nouvelle directrice du Centre d’art et de la photographie qui est aux commandes du festival, offre une belle variété de points de vue, de traitements esthétiques et formels sur un sujet bien vaste. Au Centre d’art, Elaine Ling s’attarde sur la beauté austère de la Namibie et Juliette Agnel sur une grotte, sur les cieux au Soudan, ou dans le désert de Bardenas, en Espagne. Elles touchent toutes les deux autant au sacré qu’au chaos. À l’école Bladé, la cartographie intime que déploie l’artiste Esmeralada Da Costa, née au Portugal et ayant grandi en France, livre ses réflexions sur la migration, l’ancrage et la transmission grâce à des vidéos, des photos et des installations. Le paysage insulaire corse et ses mutations sont scrutés par six jeunes photographes plasticiens de l’île. Changement de registre à la Halle aux grains avec la collection de documents protéiformes de l’artiste marseillais Thomas Mailaender rassemblés sous le titre « The Fun Archeology », et avec l’installation allégorique sur la lumière du duo d’artistes les Époux P (Pascale et Damien Peyret) dans le jardin de La Cerisaie. Dans la Tour de Corhaut, est projeté le film de Driss Aroussi sur un ancien système de tunnels de drainage souterrain captant l’eau de nappes phréatiques, un documentaire aux allures de fable, tandis que Kahn & Selesnick, en résidence à Lectoure, rendent compte de leur exploration de la région.
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Un été en photo
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°777 du 1 juillet 2024, avec le titre suivant : Un été en photo