Les multiples techniques, depuis les photomontages des années trente jusqu’aux grandes ardoises sculptées des années soixante-dix, sont rassemblées dans cette vaste exposition consacrée à Raoul Ubac (1910-1985) au Musée de Pontoise (tél. 01 30 38 02 40) jusqu’au 11 juin.
La diversité des supports présentés montre bien l’attachement du créateur à ne pas se laisser entraîner dans la répétition d’un art qu’il aurait maîtrisé, mais plutôt de voir chaque jour sur ces matières les marques de sa réflexion sur l’image. Ubac a beaucoup écrit sur les influences et les maîtres qu’il a voulu suivre, que se soit Franz W. Seiwert ou même Elfriede Stegemeyer, artistes de Cologne où Ubac a étudié. Ces ardoises qu’il grave sont les empreintes de ce refus objectif de l’image, sortes de signes tribaux, de symboles païens en quête de corps. On trouvera dans le catalogue de l’exposition quatre-vingts des œuvres exposées, ainsi que des extraits des textes écrits par Ubac dans les différentes revues auxquelles il a collaboré.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Tout l’art d’Ubac
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°103 du 14 avril 2000, avec le titre suivant : Tout l’art d’Ubac