TOULOUSE
À peine dévoilées dans le cadre d’un festival de street art, deux sculptures de l’artiste américain Mark Jenkins ont disparu.
Les toulousains n’auront pas eu beaucoup le temps d’apprécier les contributions du street artiste Mark Jenkins (49 ans), au festival Rose Béton (avril 2019 – janvier 2020), une biennale « dédiée aux pratiques et cultures urbaines ». Pour cause : l’installation de l’américain révélée le 22 juillet à l’occasion de cette manifestation a été subtilisée durant la journée du 27.
Les deux statues qui composaient l’œuvre étaient installées dans une fontaine place du président Wilson, au centre de Toulouse. L’une d’elle représentait un homme au visage masqué tenant une canne à pêche. L’autre, disposée au bout de la ligne, évoquait une silhouette humaine noyée.
Les explications de cette disparition sont multiples : geste politique contre une proposition potentiellement perçue comme une référence à la gestion européenne des crises migratoires ? Vol avec intention de revente ? Provocation ?
Pour le festival Rose Béton, Mark Jenkins devait installer deux autres œuvres. Il n’est pas certain qu’il soit encore enclin à le faire.
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À Toulouse, une œuvre d’un street artiste dérobée peu de temps après son installation
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