Après l’exposition consacrée à Giovanni Benedetto Castiglione, dit \"le Grechetto\", en 1990, et un panorama général du Seicento, en 1992, c’est au tour de Bernardo Strozzi, dit \"le prêtre génois\"(1581-1644), moine de l’ordre des Capucins, d’être célébré au palais ducal.
GÊNES - Bernardo Strozzi, l’un des grands protagonistes de la peinture européenne au XVIIe siècle, était particulièrement apprécié par les collectionneurs de son temps, qui voyaient en lui le Rubens génois. Un accueil enthousiaste non démenti au cours des siècles, puisque Strozzi est toujours l’un des peintres italiens les plus cotés sur le marché international.
À la faveur de la présente exposition, riche de quelque 90 toiles et 30 dessins, il est possible d’analyser plus à fond la veine de cet extraordinaire expérimentateur : dessins à la mine de plomb sur papier de couleur, esquisses peintes à l’huile sur papier ou sur toile, œuvres achevées répétées avec d’importantes variantes, etc.
Cette exposition majeure présente pour la première fois des œuvres conservées dans des collections publiques et privées difficilement accessibles : ainsi les grands chefs-d’œuvre du Musée Pouchkine de Moscou et de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, du Museo de Arte de Ponce , du Virginia Museum of Art de Richmond, de l’Art Museum de Cleveland et de l’Anton Ulrich Museum de Brunswick. En outre, plusieurs toiles en provenance de Vienne, de Rotterdam, de Venise et de Florence (dont un tableau restauré après l’attentat perpétré par Cosa Nostra) viendront prendre place auprès des œuvres conservées dans les principaux musées et édifices sacrés de la capitale ligure.
"Bernardo Strozzi : Gênes Baroque", Palais ducal, Gênes, jusqu’au 6 août.
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Strozzi, le Rubens génois
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°15 du 1 juin 1995, avec le titre suivant : Strozzi, le Rubens génois