Créée en 1984 à l’initiative de la municipalité de Sélestat (16 000 haÂbitants), Selest’art, la biennale de la jeune création française, dresse pour sa onzième édition une sorte de bilan.
SÉLESTAT - Sélest’art observe cette année une pause dans son action prospective. En effet, les vingt-deux artistes de moins de quarante ans, sélectionnés par un jury de cinq spécialistes, ont déjà tous participé à l’une des dix éditions précédentes de la biennale.
Sous l’impulsion de Caroline Ibram, commissaire de l’exposition, ils ont été invités à montrer leurs œuvres les plus récentes tout en privilégiant une réflexion sur le lieu même de cette présentation. Quittant sans regret les constructions industrielles de la périphérie de Sélestat, la biennale a investi cette année quelques bâtiments historiques de la vieille ville. Dans un parcours alternant les découvertes et les surprises, Selest’art tisse ainsi avec bonheur les liens entre l’art contemporain et le patrimoine, dans la logique même de la tradition humaniste de la ville.
Sélest’art 1995, "22 pour suite". Arsenal Sainte-Barbe, Arsenal Saint-Hilaire, Hôtel d’Ebersmunster, Hôpital Saint-Quirin, Halle aux blés – Sélestat. Jusqu’au 15 octobre. Renseignements : 88 58 85 75
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Sélest’art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°18 du 1 octobre 1995, avec le titre suivant : Sélest’art