Un Christ mi-gourou, mi-Chippendale, une Vierge aux allures de top model... Ce sont quelques-unes des saintes figures animant les 85 fictions photographiques de Bettina Rheims et Serge Bramly. Pour cette deuxième exposition de concert à la MEP, le duo a choisi de revisiter le récit biblique de l’apparition de l’Ange Gabriel à l’Ascension. « Adapter ce récit à notre époque sans le dénaturer (...), représenter le sacré », tels sont les objectifs que s’étaient assignés les deux photographes. Ils ont utilisé à cet effet tout leur savoir-faire d’illustrateurs de publicité et de mode, lançant un sévère casting dans des agences de mannequins, composant des mises en scène réglées au millimètre et relevées de couleurs acides. S’ils prétendent atteindre « un aspect intemporel », leurs tableaux photographiques n’échappent cependant pas à leur époque, marqués d’une esthétique kitsch qui sied mal aux révélations des mystères de la foi.
PARIS, Maison européenne de la Photographie, 2 février-2 avril.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Salve Bettina, agnus Bramly
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°513 du 1 février 2000, avec le titre suivant : Salve Bettina, agnus Bramly