PARIS
PARIS - Cinq ans après la rétrospective que lui a consacrée le Centre national de la photographie, Sophie Calle emménage au Musée national d’art moderne pour une exposition grand format.
Entre témoignage, fiction et vécu, le parcours est fidèle à l’entre-deux (biographique/inventé, texte/image) dans lequel s’inscrit sans cesse l’artiste depuis ses premières actions à la fin des années 1970 (filatures, espionnages et autres situations de voyeur arrosé). Bouleversant la chronologie, l’exposition s’ouvre par le compte à rebours de Douleur exquise, où l’artiste revient sur les jours précédant une séparation. En référence aux murs qui l’acceuillent, le parcours se clôt sur Une jeune femme disparaît, œuvre construite à partir d’un fait divers concernant une femme ancienne agent d’accueil du Centre Pompidou. En 2000, Bénédicte V. a disparu après l’incendie de son appartement. Se faisant l’écho de cette affaire, la presse avait évoqué l’intérêt que la jeune femme portait au travail de Sophie Calle. Convoquée à son corps défendant dans la vie de Bénédicte, l’artiste recycle aujourd’hui ses traces.
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Sa vie est un roman
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°182 du 5 décembre 2003, avec le titre suivant : Sa vie est un roman