Le Musée Delacroix (6 rue de Furstemberg, 75006 Paris) ne s’était pas encore penché sur l’intérêt de l’artiste pour la photographie. Le travail de Gérard Rondeau au Maroc lui en fournit l’occasion (jusqu’au 13 mars). Quatre-vingts photographies – paysages, scènes de rue, portraits de personnalité – sont à la fois un carnet de voyage et un hommage à Delacroix.
Dans son ancien appartement et atelier, elles côtoient dessins et aquarelles. Le photographe s’est intéressé au « même » Maroc que le peintre, celui des traditions, avec ses drapés, ses ruelles ouvrant des perspectives sans fin… L’urbain, l’industriel sont, en revanche, peu présents. « L’hommage véritable (...) naît de rencontres et de hasard, où soudain, à travers l’oubli, quelque chose de l’esprit d’une grande œuvre passée revient à la vie et s’impose à la manière d’une réminiscence pour nourrir l’œuvre à venir », relève Alain Madeleine-Perdrillat dans la préface du catalogue (coédition EDDIF/Presse du Languedoc, 134 p., 140 F.). Celui-ci offre aussi un texte passionnant d’Arlette Sérullaz sur « les hésitations de Delacroix face à la photographie ».
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Rondeau-Delacroix, Maroc et photographie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°97 du 21 janvier 2000, avec le titre suivant : Rondeau-Delacroix, Maroc et photographie