En 1908, Edward Steichen réalisait une campagne photographique du plâtre du Balzac de Rodin, alors sorti de l’atelier.
À la demande du sculpteur, le photographe – et ami – américain réalisait, à la chambre, des prises de vues nocturnes avec pour seule lumière celle renvoyée par la lune. Près d’un siècle plus tard, le photographe Patrick Hourcade a obtenu l’autorisation exceptionnelle de déambuler la nuit dans le Musée Rodin fraîchement rénové, à Paris, pour y photographier à son tour, lui aussi à la lumière nocturne, les plâtres et les bronzes du maître. Hourcade est le plus souvent « entré » dans ses sujets, taillant parfois à vif dans les œuvres à l’aide d’un appareil photo tenu à main levée. L’Œil de Wissant ou L’Homme qui marche y prennent des allures de spectres flottants reconnaissables à la profondeur de leurs ombres. Il en résulte un portfolio de vingt et une somptueuses photographies aux nuances délicates, visibles ce mois-ci à la Galerie Françoise Livinec, à Paris.
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Rodin la nuit
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Abonnez-vous dès 1 €Du 10 mars au 22 avril 2017. Galerie Françoise Livinec, 24, rue de Penthièvre, Paris-8e. www.francoiselivinec.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°699 du 1 mars 2017, avec le titre suivant : Rodin la nuit