Rendez-vous en terres inconnues

Le cadre enchanteur de cette abbaye cistercienne répond parfaitement à la grande sérénité du regard que porte Denis Dailleux sur l’Égypte, où il a longtemps vécu. Vies quotidiennes ou intimes, rues et cafés des quartiers populaires du Caire, mariages et fêtes distillent l’empathie du photographe avec les gens du peuple et la beauté d’un monde qu’il a profondément aimé. Les norias de Hama en Syrie, photographiées par Nicolas Camoisson avant la guerre, convoquent un autre souvenir, celui de la splendeur de ces immenses roues à eau en bois datant de l’ère médiévale et conçues pour alimenter les jardins de la ville. Les séjours du plasticien Lucas Grandin à Bangui sont aussi la source de dialogues autour de la construction d’un lieu de rencontres et de création dans la capitale de la République centrafricaine.Dans les rues de New York photographiées par Jean-François Mollière, c’est une histoire aux antipodes de ces univers que narrent des scènes hivernales ou saisies le long des façades lisses des buildings. Ici, la fiction prédomine. Retour au documentaire avec les portraits de femmes boliviennes de la Brésilienne Luisa Dörr. Chacun d’eux parle de leur émancipation dans une société où les mouvements féministes ont émergé dès les années 1920. Le récit de Valentin Figuier sur Aurélien, un surfeur breton rencontré quand il avait 17 ans, nous entraîne quant à lui sur les pas d’un jeune homme jusqu’à l’aube de ses 20 ans. jusqu’au 6 novembre,