En 1992, l’éditrice Viviane Hamy découvre et réédite l’œuvre écrite de Léon Werth.
Depuis, ce romancier, essayiste, critique d’art et journaliste qui vécut de 1878 à 1955 ne cesse d’être redécouvert et apprécié. Pour la première fois, une exposition lui est dédiée, à Issoudun, ville dans laquelle son fils réside. Les textes, tableaux, témoignages, objets et meubles réunis retracent les grandes étapes de la vie de ce brillant intellectuel qui combattit lors de la Première Guerre mondiale, voyagea au Vietnam, et qui prit, dans les journaux, des positions à contre-courant de son temps.
Apprécié pour sa plume acide, ses positions engagées et sa démarche outrageusement indépendante, il fut également un critique d’art influent. Dans la première partie de l’exposition, des textes et des œuvres peintes (Monet, Bonnard, Puvis de Chavannes…) soulignent son amitié avec les plus grands peintres de son époque, dont il réalisa des monographies. Attentif aux démarches singulières de chaque artiste, il n’hésita pas à défendre avec virulence Renoir, à soutenir avec conviction et audace l’installation des Nymphéas de Monet à Paris. Enfin, c’est à son ami Antoine de Saint-Exupéry qu’est dédiée la dernière salle. Très complice avec Léon Werth, qu’il décrivait comme « le fruit d’une civilisation, mais aussi son gardien », l’écrivain et poète lui dédia en 1943 Le Petit Prince.
« Léon Werth : le promeneur d’art », musée de l’Hospice Saint-Roch, rue de l’Hospice Saint-Roch, Issoudun (36), tél. 02 54 21 01 76, jusqu’au 19 septembre 2010.
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Redécou… Werth
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°626 du 1 juillet 2010, avec le titre suivant : Redécou… Werth