L’œuvre de Ràfols-Casamada, l’un des plus grands peintres espagnols contemporains, a quelque chose d’intemporel, d’indéfinissable et de poignant, comme le son de « ces voix chères qui se sont tues », et que Verlaine fait tinter au fond de nos mémoires. Georges Raillard évoque, à son propos, des « objets qui se dérobent ». Et certes rien n’est moins concret, ni plus énigmatique, que ces espaces de peinture, habités par des choses invisibles, marqués par leurs incandescences ou leurs évanouissements. Les œuvres récentes, présentées ici, atteignent une sorte de perfection, de plénitude dans ce registre aux confins de la peinture et de la poésie.
PARIS, galerie Vidal-Saint Phalle, jusqu’au 7 décembre.
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Ràfols-Casamada, peinture et poésie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°511 du 1 novembre 1999, avec le titre suivant : Ràfols-Casamada, peinture et poésie