En parallèle à l’exposition du Getty Museum sur l’architecture moderne en Europe entre 1890 et 1937 (L’Œil n°523), le MoCA organise une rétrospective de l’architecte viennois Rudolph Michael Schindler. A partir de 100 dessins, 90 photographies, 15 maquettes et 12 meubles couvrant la période 1910-50, elle met en évidence son identité architecturale qui mélange l’utopisme industriel du modernisme européen avec le raffinement de l’Américain Frank Lloyd Wright. A Vienne, en Californie ou à Chicago, ses réalisations concernent en majeure partie des résidences privées, parmi lesquelles on peut citer la maison Packard (1924), la Lovell Beach House à Newport Beach (1926) ou la Maurice Kallis Residence (1946-48). Elève d’Otto Wagner puis proche collaborateur de Wright, Schindler est finalement davantage marqué par le cubisme, les œuvres de Jacobus Johannes Pieter Oud, du groupe néerlandais De Stijl et de Le Corbusier.
LOS ANGELES, MoCA, 25 février-3 juin.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
R. M. Schindler, le moderniste
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°524 du 1 mars 2001, avec le titre suivant : R. M. Schindler, le moderniste