Après sa création en Suisse, l’exposition sur la médecine romaine est présentée à Lyon. Considérablement développée par le fonds du musée gallo-romain et les prêts extérieurs, elle rassemble plus de quatre cents objets.
À l’entrée, les bustes d’Hippocrate et du dieu Esculape, l’équivalent romain du dieu grec Asclépios, présentent le double aspect scientifique et religieux de la médecine antique. Ce que Rome doit à la Grèce en la matière est illustré par la remarquable Aryballe Peytel du Louvre qui ouvre l’exposition et où figure la première représentation connue d’une consultation (Ve siècle avant J.-C.).
Dès l’époque romaine, de nombreuses connaissances théoriques et techniques sont déjà acquises. Elles constitueront le bagage scientifique des médecins jusqu’au XIXe siècle. La prévention est primordiale et passe par l’hygiène, l’exercice physique et la diététique. La prise de pouls et l’auscultation (écoute du cœur) sont les gestes de base d’une consultation. La chirurgie est étonnamment développée : la cataracte se soigne par l’abaissement du cristallin, les calculs sont extraits de la vessie et la trépanation est maîtrisée. Un rare exemple de crâne trépané trouvé en fouilles en témoigne. Les Romains ne se détournent pas pour autant de la religion. Ils déposent dans les sanctuaires des ex-voto représentant la partie du corps atteinte ou qui a été guérie et portent sur eux des gemmes gravées de formules magiques. À la fin du parcours, le docteur Gargilius délivre volontiers ses remèdes par les plantes en consultation numérique.
Musée gallo-romain, 17, rue Cléberg, Lyon-5e (69),www.musees-gallo-romains.com
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Quoi de neuf docteur ?
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°645 du 1 avril 2012, avec le titre suivant : Quoi de neuf docteur ?