Quel sens prêter au choix que vous avez fait de présenter Keith Haring ?
Le musée de Lyon est arrivé à saturation et il faut réfléchir à son avenir. En nous retournant vers des figures fulgurantes comme Warhol que nous avons présenté voilà deux ans, montrer Keith Haring participe de la volonté d’alterner moments d’histoire et actualité.
Quel angle de vue de la démarche de l’artiste avez-vous mis en valeur ?
Tout le monde connaît Keith Haring à travers toute une production de petits objets. Notre propos est de revenir à la peinture pour vérifier qu’il était bel et bien un peintre.
En quoi l’œuvre de Keith Haring est-elle exemplaire ?
On voit rarement dans l’histoire de l’art des gens qui arrivent à des synthèses aussi claires. Haring prend la performance pour en faire une peinture ; la peinture, il la fait avec le dessin et, du dessin, il fait des logos – et toute son œuvre porte une dimension tragique.
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Questions à... Thierry Raspail
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°602 du 1 mai 2008, avec le titre suivant : Questions à... Thierry Raspail