Maximilien Luce est-il un artiste majeur ou un « imitateur » ?
Luce est un grand artiste, certainement pas un imitateur. Quand il a adopté la technique néo-impressionniste, il se l’est d’emblée appropriée et en a usé avec beaucoup d’indépendance. Ses œuvres se distinguent très nettement de celles de Seurat, de Signac et de Pissarro. Quand il a découvert Charleroi, il n’a pas hésité à renoncer à la division de la couleur, qui ne lui paraissait plus correspondre à ce qu’il voulait exprimer, et il a peint là encore des œuvres profondément originales.
Comment qualifiez-vous sa démarche ?
L’œuvre de Luce est empreinte d’une grande liberté, il a toujours rejeté l’autorité, qu’elle émane de la tradition ou de la mode. C’est un chercheur sincère qui n’hésite pas à faire évoluer son art en toute indépendance.
Son œuvre emblématique ?
Il y en a plusieurs et ce sont souvent des nocturnes. Les somptueuses séries néo-impressionnistes consacrées aux ponts de Paris la nuit, au port de Camaret ou à la Tamise à Londres, L’Aciérie du musée du Petit Palais...
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Questions à… Marina Ferretti
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°627 du 1 septembre 2010, avec le titre suivant : Questions à… Marina Ferretti