Vous célébrez dans le titre même de l’exposition l’« indépendance » de Valtat. Celle-ci ne lui a-t-elle pas coûté une certaine reconnaissance ?
Évidemment ! Valtat a souffert de ne pas faire partie du groupe des fauves. Comme son père l’a toujours soutenu et que Vollard s’est très tôt occupé de lui, cela ne l’a pas poussé à s’y intégrer. De plus, il a pâti d’être éloigné de Paris à cause de sa santé.
Quelle espèce d’homme était-il ?
C’était un homme d’une grande discrétion pour lequel la vie familiale avait une importance primordiale. Un peu à l’image de Marquet. Il a mené une vie sans histoire. S’il montrait artistiquement une pluralité d’intérêts, il était toujours fidèle à lui-même dans l’exercice de son art.
Qu’est-ce qui a guidé votre choix de montrer Valtat ?
La nécessité que soit reconsidérée sa place dans le fauvisme. Sous prétexte qu’il n’a pas fait partie de la bande, Valtat a été taxé de protofauve ou de préfauve mais jamais de fauve à part entière. Cette exposition vise à rectifier une telle appréciation.
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Questions à… Maïthé Vallès-Bled
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°633 du 1 mars 2011, avec le titre suivant : Questions à… Maïthé Vallès-Bled