En quoi les paysages sont-ils « sublimés », comme l’indique le titre de l’exposition ?
Parce que tous les artistes qui sont venus à Céret ont voulu représenter la beauté des lieux à travers leur propre sensibilité.
Picasso manque beaucoup à l’exposition !
Je le regrette vraiment, car en trois séjours à Céret, Picasso a réalisé plus de deux cents œuvres, mais au fond peu de paysages. Cependant, les vingt-neuf coupelles tauromachiques qu’il a produites en 1953 puis offertes à la commune concluent heureusement le parcours.
Du paysage aux préoccupations environnementales, il n’y a qu’un pas…
Oui, je souhaite aussi m’adresser aux citoyens et les sensibiliser à la protection de la nature qui nous entoure. Les tableaux modernes permettent de mesurer à quel point notre environnement s’est dégradé. Heureusement, le cœur de la ville a été préservé. Nous avons la chance d’avoir eu à Céret les plus grands artistes du xxe siècle qui ont sublimé la ville, elle mérite aujourd’hui un regard particulier.
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Questions à... Joséphine Matamoros
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°616 du 1 septembre 2009, avec le titre suivant : Questions à... Joséphine Matamoros