Philippe Piguet : Vous avez défendu le travail de Desgrandchamps depuis ses débuts. Qu’est-ce qui détermine à vos yeux son développement ?
Fabrice Hergott : C’est une pratique qui a pris en compte au fil du temps de plus en plus d’éléments de la modernité, notamment de la grande rigueur moderniste des années 1960-1970. Ce qui m’a toujours frappé, c’est sa capacité à une vision très panoramique de l’art moderne, une vision synthétique.
P.P. : À l’ordre de quelle tradition picturale rattacheriez-vous son œuvre ?
F.H. : Elle procède de la tradition de ces grands peintres du XXe siècle qui ont su intégrer l’histoire de l’art, la photographie et le cinéma. Ceux-là mêmes qui, dans le même temps, s’y sont inscrits en rupture. Chez eux comme chez lui, on est dans une tradition de la rupture avec une vision classique.
P.P. : Que retenez-vous de l’exposition ?
F.H. : C’est une peinture qui a un souffle considérable et dont la forme de radicalité me fait penser à celle de Malevitch. Elle fait preuve d’une imagination créative qui est assez exceptionnelle dans sa génération.
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Questions à… Fabrice Hergott
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°636 du 1 juin 2011, avec le titre suivant : Questions à… Fabrice Hergott