Bénédicte Ramade : Comment avez-vous travaillé avec l’artiste ?
Estelle Pietrzyk : D’emblée, Franck Scurti avait l’idée d’une exposition qui ne serait pas une rétrospective. Ni lui ni moi n’avions imaginé qu’il y aurait autant de nouvelles pièces. Mon rôle a consisté à l’accompagner dans le dialogue qu’établissent les nouvelles œuvres avec les plus anciennes. Nous avons beaucoup discuté devant la maquette de l’accrochage des enchaînements, des points de rencontre, des ruptures…
Franck Scurti parle souvent des malentendus et des raccourcis faits à propos de son travail, quel serait le plus évident selon vous ?
E.P. : On tire souvent à tort l’œuvre de Scurti vers le Pop parce que certaines œuvres font référence à la société de consommation. C’est, je crois, une lecture très superficielle de son travail.
Selon vous, quelle serait la pièce nodale de l’exposition ?
E.P. : Je pense à Fingers of Steel, immense étagère qui accueille des objets peints au doigt avec de la peinture argentée. Il me semble qu’elle synthétise de nombreux aspects de son travail : importance du hasard (ce sont des objets trouvés), revalorisation du déchet, réflexion sur les formes possibles de la sculpture.
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Questions à… Estelle Pietrzyk
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°635 du 1 mai 2011, avec le titre suivant : Questions à… Estelle Pietrzyk